Sur la côte du marché des véhicules de collection, les “Youngtimers” et les voitures de course se démarquent avec des cotes en hausse. Guidé par la passion des belles cylindrées, cet achat peut également être un investissement, à condition de rester sélectif. Devenir propriétaire d’un véhicule ancien va au-delà d’un simple achat ; c’est une expérience empreinte de plaisir et de passion, souvent réalisant un rêve d’enfance ou d’adolescence.
Le choix d’une marque et d’un modèle est souvent guidé par des souvenirs de jeunesse. Après une phase de ralentissement entre 2016 et 2020, le marché de la voiture de collection a connu une reprise fulgurante après la crise sanitaire.
Cependant, ce marché segmenté connaît des vitesses différentes. En raison du rajeunissement des acheteurs, principalement des hommes de 45 à 65 ans, les véhicules d’avant la Seconde Guerre mondiale sont moins prisés. Les modèles des années 1950 et 1960 affichent des valeurs relativement stables, voire en baisse. Il y a une inadéquation entre l’offre et la demande, avec une préférence croissante pour des voitures plus récentes par les nouvelles générations.
Malgré cela, certains modèles rares continuent de susciter l’engouement, comme la Ferrari 340 America de 1951, adjugée à 5,7 millions d’euros à Rétromobile 2023. L’appréciation des valeurs de la Porsche 911 S 2,4 litres et de la Ferrari Testarossa augmente au fil des années. Cependant, la sélectivité reste essentielle, avec une attention particulière à l’historique et à l’état d’origine.
L’entretien d’une voiture ancienne représente un budget annuel significatif, et l’absence de carnet d’entretien peut entraîner une dépréciation de la valeur. Les puristes privilégient parfois des “sorties de grange”, des voitures restées plusieurs années dans un garage. Les deux segments en vogue sont les “Youngtimers” des années 1980 et 1990 et les voitures de course. Ces dernières, participant à des courses prestigieuses, sont très prisées sur le marché.
La fiscalité constitue un élément crucial dans le monde des véhicules de collection. La taxation sur les gains de cession s’applique pour toute transaction dépassant les 5 000 €. Les vendeurs peuvent choisir entre une taxe forfaitaire de 6 % du prix de vente plus 0,5 % de CRDS au moment de la cession, ou être taxés sur la plus-value à hauteur de 36,2 %, avec une dégressivité au fil des ans, réservée aux vendeurs disposant de toutes les factures.
La côte des voitures de collection, notamment les youngtumers et les voitures de course est vraiment d’actualité !