En 1964, le film Goldfinger marque un tournant dans l’univers cinématographique de James Bond. C’est là que l’agent secret fait la rencontre de l’Aston-Martin DB5, une voiture qui allait devenir une véritable icône, tant dans le monde de l’automobile que du cinéma.
Produite entre 1963 et 1965 à seulement 1 021 exemplaires par le prestigieux constructeur britannique Aston-Martin, la DB5 est étroitement liée à la saga James Bond. Elle a traversé les époques, ornant de son charme les différents épisodes de la série, de Golden Eye à Mourir peut attendre.
Pourtant, lors de la préparation du film Goldfinger en 1963, l’Aston-Martin DB Mark III, première option envisagée, n’était plus en production. Le producteur, Albert Broccoli, considérait la DB5 comme trop coûteuse, affichant un prix de 4 175 livres, une somme considérable à l’époque. L’alternative envisagée était la Jaguar Type E, élégante et plus abordable.
Broccoli tenta alors de conclure un accord avec Sir William Lyons, fondateur de Jaguar, mais se heurta à un refus catégorique. Pour Lyons, Jaguar n’avait pas besoin de publicité, étant déjà incapable de répondre à une demande croissante. C’est ainsi que James Bond échappa à la griffe de Jaguar pour finalement atterrir chez Aston-Martin.
David Brown, à la tête d’Aston-Martin depuis 1947, était un homme d’affaires pragmatique ayant sauvé la marque de la faillite. Convaincu que James Bond pouvait incarner le charme et le luxe britannique, Brown prêta deux Aston-Martin DB5 à EON Productions pour le tournage de Goldfinger. Un geste qui allait sceller le destin de la DB5 et de James Bond.
Ces deux voitures de prestige ont subi des transformations spectaculaires, orchestrées par John Stears, un expert en bricolages de tous genres. Le siège éjectable, les plaques d’immatriculation rétractables, le bouclier blindé, les feux modifiés et une radio avec balise ont donné naissance à la légendaire DB5 de James Bond.
Après le succès du film, l’une des DB5 a été vendue en 1969 à un journaliste américain. En 2010, elle a changé de mains contre une somme colossale de quatre millions d’euros. Quant à la seconde DB5, une fois récupérée par Aston-Martin, elle a été remise en configuration d’origine et vendue par le réseau de la marque. Cependant, elle a fait une apparition remarquée dans le film Cannonball Run en 1981, pilotée par nul autre que Roger Moore.
Malheureusement, cette histoire prend une tournure sombre en 1997 lorsque la seconde DB5 est volée aux États-Unis. Depuis lors, elle demeure portée disparue, laissant derrière elle un mystère digne d’un scénario de James Bond.
Ainsi, l’Aston-Martin DB5, née de circonstances extraordinaires, continue de fasciner les passionnés d’automobile et les fans de l’agent secret le plus célèbre de l’histoire du cinéma. Son histoire, mêlant luxe, technologie et intrigue, demeure gravée dans les mémoires, faisant de la DB5 bien plus qu’une voiture, mais une véritable légende.
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